La
lumière assassine en silence les nuits
où
les corps endormis dansent encore en rêve
une
valse envoûtante ; où les esprits, sans bruit,
sifflent
leur insouciance au soleil qui se lève.
Le
sommeil se débat : sous les paupières closes
s'invitent
les maisons d'enfance et les voiliers
d'antan,
les océans aux vagues grandioses
qui
soufflent au grand foc de ne pas s'éveiller,
de
somnoler encore et se laisser aller
à
voguer sans regret sur des ciels étoilés,
le
vent dans les cheveux et du sel sur les cils.
Mais
le réveil résonne et le rêve s'enfuit
face
au jour qui rayonne et qui s'épanouit,
posant
un goût amer sur mes yeux indociles.
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