vendredi 3 mars 2017


 La lumière assassine en silence les nuits
où les corps endormis dansent encore en rêve
une valse envoûtante ; où les esprits, sans bruit,
sifflent leur insouciance au soleil qui se lève.

Le sommeil se débat : sous les paupières closes
s'invitent les maisons d'enfance et les voiliers
d'antan, les océans aux vagues grandioses
qui soufflent au grand foc de ne pas s'éveiller,

de somnoler encore et se laisser aller
à voguer sans regret sur des ciels étoilés,
le vent dans les cheveux et du sel sur les cils.

Mais le réveil résonne et le rêve s'enfuit
face au jour qui rayonne et qui s'épanouit,
posant un goût amer sur mes yeux indociles.


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