Les
chaînes de mon cœur lourd d'une angoisse vague
retiennent
son envol ; alors il vagabonde,
va et
vient dans un vide étrange où l'on divague,
je dis
vague et la mer m’immerge dans son monde.
S'invite
alors le vent qui, de son aile habile,
vole
un bout de mon âme endormie et s'invente
des
horizons sans fin où fleurissent des îles
aux
aurores rosées, aux soirées scintillantes
et aux
rêves sans ancre, où le corps si léger
s'envole
dans le ciel au-delà des nuages,
respire
le vertige et mange des mirages,
va et
vient dans un vide étrange où l'on dit vague
comme
une invitation à la mer qui divague,
pleure
ses émotions pour mieux me submerger.